Faites attention à l'achat de parts de SCPI sur internet

Les SCPI et leur souscription se dématérialisent : il est désormais possible de les acheter en ligne, de même que de se constituer un portefeuille virtuel. La prudence et la vigilance sont cependant de mise puisque c’est surtout sur ces plateformes internet que les arnaqueurs opèrent.

Qui proposent des SCPI ?

Ce sont les sociétés de gestion et les banques qui produisent ces actifs pierre-papier : elles se chargent de mettre en place toutes les stratégies nécessaires à leur exploitation afin d’aboutir au meilleur taux de rendement et à la distribution de revenus locatifs élevés.

Les SCPI, sociétés civiles de placement immobilier, sont des véhicules de placement qui se servent des immeubles locatifs pour produire des loyers réguliers destinés à être versés auprès de chaque associé porteur de parts.

Pour qu’une société de gestion ou une banque soit donc habilitée à exercer ce genre d’activité, elle doit avant tout obtenir l’agrément de l’Autorité des marchés financiers, l’AMF.

Les sociétés de gestion peuvent aussi étendre la distribution de ses SCPI à des courtiers et à des gestionnaires de patrimoine. Ceux-ci doivent donc être des conseillers en investissements financiers ou CIF : ils sont soumis à certaines contraintes et exigences avant de pouvoir exercer ce métier.

Les arnaqueurs : comment procèdent-ils ?

Comme nous l’avons abordé plus haut, le terrain de jeu favori des arnaqueurs est internet. Ils se créent de faux sites, de faux noms et de faux papiers. Ils opèrent aussi par le biais des appels téléphoniques pour mieux convaincre leurs proies. Une fois ces dernières conquises, elles effectuent le virement correspondant à la souscription sans percevoir de dividendes au fil du temps puisqu’il s’agit bien évidemment de faux produits.

Les souscripteurs ne s’aperçoivent parfois de l’arnaque qu’au bout de quelques mois puisque les SCPI observent un délai de carence en loyers, appelé délai de jouissance. Cette politique est mise en place par la société de gestion. Bien que l’investisseur ait souscrit au produit, il ne commence à percevoir ses premiers revenus locatifs que deux à cinq mois plus tard, en fonction de la société de gestion.

Signalez immédiatement toute découverte de fraude et d’arnaque

Si vous doutez de l’intégrité de votre courtier, de votre CGPI ou encore de tout autre intermédiaire quelconque, vérifiez leur inscription en tant que Conseiller en investissements financiers et n’hésitez pas à demander plus d’informations à l’AMF. Signalez-les si vous croyez qu’il s’agit réellement d’arnaqueurs.

Les contrôles d’identité des distributeurs de SCPI peuvent aussi se faire sur le Registre des agents financiers ou REGAFI. Vous pouvez directement entrer la dénomination de l’entreprise ou du pseudo courtier, puis lancer la recherche depuis chez vous. Le site propose des recherches avancées si vous disposez d’autres informations sur votre interlocuteur.

Plus d’infos sur capital.fr.

Comment les arnaqueurs appâtent leur proie

Les SCPI sont des véhicules de placement à haut rendement. Les arnaqueurs n’hésitent pas à faire jouer cette carte, allant même jusqu’à proposer des taux de rendements futurs élevés. Or, seule la société de gestion source est en mesure de prévoir le TDVM attendu pour la prochaine année à venir et ce, en fonction de plusieurs éléments et bases de données dont ils sont en possession.

Les arnaqueurs arrivent jusqu’à proposer des simulations qui coïncident avec les attentes de leurs prochaines victimes. En effet, estimer ce que vaut l’investissement est primordial avant d’investir. La simulation permet aussi de s’assurer que le placement correspond bien au profil de l’investisseur : son degré de tolérance aux risques, sa situation financière et patrimoniale, etc. Ce sont le plus souvent les conseillers en gestion de patrimoine qui effectuent ces simulations totalement personnalisées avant d’émettre leurs recommandations.

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